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The name of the book is Sinh and Lao Women

Some brief story of this book are as follow

Mercredi 11 juillet 2007, NUMÉRO 446
Le sinh et les femmes lao

Viengkham Nanthavong-douangsy a commence à tisser alors qu'elle avait six ans. Comme dans beaucoup de familles lao, c'est de sa mère qu'elle a appris les rudiments du métier. Elle est maintenant considérée comme un expert en la matière. Il suffit de visiter la galerie Phaeng Mai qu'elle tient avec sa soeur Kongthong pour voir le chemin que toutes deux ont parcouru pour amener, avec d'autres tisseuses, le tissage traditionnel lao au niveau auquel il se trouve à l'heure actuelle.

Dans son livre Sinh and Lao Women , écrit en lao et en anglais, Viengkham parle avec amour de cette jupe emblématique de la femme lao. Qu'il soit fait de soie ou de coton, qu'il soit tissé de motifs et de couleurs simples ou somptueux, le sinh, tradition immémoriale mais toujours vivante, est, au XXIe siècle, la parure inséparable de la femme lao. La femme lao est une femme de son temps mais quand il s'agit de s'habiller, jamais elle n'abandonnera le sinh. En toutes circonstances, travail, cérémonie religieuse, fonction sociale, toute femme lao qui se respecte sera en sinh. Le sinh révèle aussi l'appartenance à une ethnie et même quel groupe spécifique dans une ethnie.

Les hommes apprécient les femmes en sinh comme le montre ce poème entendu dans les cours d'amour.

“J'aime quand tu viens avec moi,

Dans ton sinh à la ceinture rouge,

Donner à manger aux petits cochons.

J'aime quand tu portes ton sinh au fin matmi

Pour venir avec moi

Puiser de l'eau à l'embarcadère de Khom”.

Comme l'écrit Douangdeuane Boungnavong, un autre expert en tissage, dans son introduction au livre, Viengkham apporte sa pierre à l'oeuvre de recherche sur les textiles lao.

Le lecteur saura tout sur le sinh, ses trois composantes : la partie centrale, le haut et le bas et leur évolution dans le temps et l'espace. Les différentes techniques de tissage : le mat mi ou ikat tel qu'il est pratiqué dans le nord, au centre ou dans le sud du pays et les motifs que cette technique permet : humains, animaux, plantes, figures géometriques et animaux mythiques. Les autres techniques sont aussi expliquées telles le mouk , le koh , le chok etc…Les motifs sont importants car ils ont un caractère sacré. Ce sont des réminiscences du brahmanisme bien que le bouddhisme ait remplacé cette religion depuis longtemps. L'une des representations qui se retrouve souvent et partout chez les Lao, c'est celle du Naga, grand serpent mythique protecteur, sculpté au faîte des pagodes ou tatouée sur le corps des hommes. Les Phouthai vénèrent plutôt le buffle et les Tai Dèng divers volatiles.

En ce qui concerne la couleur, il y a aussi des traditions à respecter, selon les groupes ethniques. Les Tai dam, par exemple, portent du noir pour le quotidien et s'habillent en blanc pendant deux mois quand ils sont en deuil. Les Tai Khao et les Tai Dèng affectionnent les blouses indigo sur des sinh noirs, qui seront ornés d'un bas large pour le mariage. ( full story in magazine )

Source: http://www.lerenovateur.org.la/Actualite/Le%20sinh.htm

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